Chroniques, Vie scolaire

Tout schuss !

(illustration en linogravure, archives de SLA)

Je suis élève au collège Joseph Kessel, en classe de 5èmeB et j’ai 12 ans. C’est la première fois que je pars en voyage avec mes copains de classe pour faire du ski. La station qui est choisie est toujours la même, pour tous les élèves. C’est bien, car on connaît déjà à l’avance ce que l’on va faire. Quand il y a beaucoup trop de neige, on ne peut pas faire de ski, souvent à cause du vent, mais cette fois c’était tout le contraire. La neige était à peine visible, même si les pentes étaient plutôt blanches.


La veille du départ, je n’ai pas bien dormi, mais je me suis levé quand même de bonne heure le lendemain, vu que le bus démarrait à six heures. Après quelques kilomètres tout le monde était bien réveillé et le voyage s’est passé super bien. Vers la fin, j’ai trouvé le temps un peu long. Nous sommes arrivés à 10 heures au Val Louron. Ça change de paysage, les Pyrénées.

Avec le soleil qui se cachait derrière la montagne, il ne faisait pas chaud du tout. À notre arrivée, nous sommes allés directement nous installer dans un grand bâtiment, comme une sorte d’auberge, avec de toutes petites chambres ; nous avons reçu notre équipement de ski, puis direction les pistes tout de suite après. Je n’ai pas trop galéré pour mes premiers essais sur des skis. Vu le manque de neige sur les pistes, il n’y avait que des vertes et quelques bleues ; pour moi c’était suffisant pour glisser et se casser la figure. Tout le monde a bien skié, à part une camarade qui s’est blessée à une jambe ; pas de chance pour elle.


À midi, pour le déjeuner, nous sommes descendus au restaurant de l’auberge ; pas très bons les repas, même pour moi qui ne suis pas très difficile. De nouveau sur les pistes, il faut en profiter, les remontées mécaniques s’arrêtent de bonne heure, il fait vite nuit. Après s’être débarrassé des skis et surtout des chaussures, pour passer le temps, on a pu faire un tour dans les magasins pour acheter quelques bricoles, genre souvenirs du coin.

La première journée a été vite passée, mais la soirée a été plutôt longue ; heureusement qu’il y a les copains pour discuter et rigoler un peu. Le lendemain, on pensait peut-être que la neige aurait recouvert toute la montagne et les pistes, que nous pourrions faire des exploits sur les pentes.

Le premier jour est très difficile et c’est toujours quand on sait skier qu’il faut repartir. Dommage. Le deuxième jour terminé : re-douche, re-magasin, dîner et après, une soirée-boum nous a été proposée : une sorte de DJ nous a passé quelques morceaux de musique qui dataient déjà pas mal, ce qui donnait une ambiance bizarre et un peu lourde. Le lendemain, le réveil était à sept heures, un peu trop tôt à mon goût.

Le dernier jour, il faut en profiter. Le temps passe trop vite. Si un autre voyage est prévu, je serais toujours partant où que ce soit. Une sortie avec mes copains est toujours intéressante, même s’il n’y a pas de neige la prochaine fois. Nous avons repris le bus un peu plus tôt que prévu pour revenir à Monflanquin ; pas grave, c’était bien quand même. Il y a eu quelques malades du transport pour le retour, mais c’est déjà oublié. Avec de la musique dans le bus nous n’avons pas vu le temps passer et les profs ont été très sympas avec nous. Juste avant d’arriver sur le parking du collège, je m’étais endormi, il était 20h30. Mon père était là. C’était bien.


Romain Gallet – SLA n°652 – Février 2020